Le Japon compte aujourd’hui plus de deux millions de freeters : des jeunes précaires peu qualifiés qui, faute de moyens, ne peuvent se fixer.
Apparu dans la seconde moitié des années 1980, le terme freeter a d’abord désigné les jeunes Japonais désireux de s’affranchir du modèle traditionnel de dévouement à l’entreprise. Depuis, à l’image positive véhiculée par ce vent de liberté s’est substituée la réalité plus douloureuse de la précarité. Victimes de la morosité économique, les nouveaux freeters cumulent les emplois et se réfugient dans les cybercafés lorsqu’ils n’ont pas de toit. Dans une société où la compétition s’apprend dès le plus jeune âge, beaucoup se sentent coupables. Et si certains tentent de se révolter en organisant des manifestations, la plupart d’entre eux choisissent de rester seuls avec leur souffrance.
(Arte)
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