Archives mensuelles : mars 2011

Précarité au Portugal: des jeunes témoignent

« Je parle en tant que “jeune” de 30 ans. Je suis doctorant en sciences sociales.

Nous, les jeunes, avons le sentiment que depuis plus de trente ans, la classe politique ne représente plus la population et ses préoccupations.

Notre génération qu’on appelle “génération 500 euros” est en train de payer des retraites pour milliardaires, ceux qui sont passés par l’administration à la grande époque “vache à lait” : depuis les années 90, le pays a vécu au-dessus de ses moyens avec les subventions européennes et la création qui s’en est suivie d’institutions fantômes. Ces jeunes réclament le changement. »

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L’Observatoire de la précarité énergétique

Quatre mois après la signature de la première convention du plan national de lutte contre la précarité énergétique, Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Écologie, Eric Besson, Ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique et Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat chargé du Logement viennent d’annoncer le lancement de l’Observatoire national de la précarité énergétique. Présidé par Jérôme Vignon, Président de l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (ONPES), ce nouvel observatoire doit permettre « de mieux mesurer les phénomènes de précarité énergétique afin d’en identifier les déterminants » et « d’assurer le suivi des aides financières publiques et privées apportées aux ménages précaires, ainsi que le suivi des actions, des initiatives locales ou nationales, pour en mesurer les impacts et en partager les expériences ».

Lire la suite sur Nouvel Obs

Le pape condamne les mauvaises conditions de travail et la précarité

Le pape Benoît XVI a condamné « les conditions de travail difficiles et précaires », samedi devant environ 8.000 pèlerins venus au Vatican de la ville industrielle de Terni (centre de l’Italie).

« Les conditions de travail difficiles ou précaires rendent difficile et précaire la société elle-même », a dit le pape, mettant en avant en particulier « la précarité » de l’emploi des jeunes.

La suite sur La Croix, avec AFP

La pire humiliation du précaire

Martine est soulagée: sa mission d’un mois et demi (avec des horaires décalés) est terminée. Et elle s’aperçoit, en disant au revoir à une collègue (éphémère) qu’elle a oublié de saluer les autres. A cause des horaires décalés, justement. Elle ne les reverra probablement pas. Mais pourquoi les revoir?

La pire humiliation du précaire ce n’est pas les conditions de travail (souvent acceptables, quand on accepte le minimum légal), ce n’est pas non plus les horaires décalés, le stress ou la faible paie.

Non. Le plus humiliant c’est de ne pas appartenir à une communauté de travail.

Sans groupe auquel appartenir. Sans us et coutûmes à partager. Sans syndicat, bien sûr. Sans nom collectif. Juste des visages rencontrés, l’un le matin très tôt, l’autre le soir très tard, des collègues souvent connus de leur seul prénom.