Archives de Catégorie: actu

L’état de la précarité d’emploi en Europe

Évolution de la précarité d’emploi en EuropeCe qui par ailleurs est vérifié dans l’ensemble de l’Europe, c’est que les formes atypiques d’emploi touchent surtout deux catégories de la population : les jeunes et les femmes. Les premiers sont particulièrement concernés par le travail temporaire et la coupure est très nette avec les générations précédentes, comme le montre l’enquête européenne sur les conditions de travail. Si 85 % des salariés de plus de 45 à 54 ans bénéficient d’un contrat de travail à durée indéterminée, et si c’est encore le cas de 76 % des 25-34 ans, seuls 50 % des salariés relèvent de ce statut d’emploi. Pour les plus qualifiés des jeunes, il s’agit sans doute d’un sas, beaucoup plus long que celui de leurs aînés, vers le CDI. Pour les moins qualifiés, il signifie souvent une alternance entre contrats courts et chômage. Quant au temps partiel, le déséquilibre de genre, cette fois, est net dans l’Union européenne : si 7 % des hommes ont un temps de travail inférieur à 20 heures par semaine, c’est le cas de 19 % des femmes.

Lire l’intégralité de l’article sur l’Observatoire des inégalités : L’état de la précarité d’emploi en Europe.

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Le pape condamne les mauvaises conditions de travail et la précarité

Le pape Benoît XVI a condamné « les conditions de travail difficiles et précaires », samedi devant environ 8.000 pèlerins venus au Vatican de la ville industrielle de Terni (centre de l’Italie).

« Les conditions de travail difficiles ou précaires rendent difficile et précaire la société elle-même », a dit le pape, mettant en avant en particulier « la précarité » de l’emploi des jeunes.

La suite sur La Croix, avec AFP

Précarité: 210.000 manifestants en Allemagne

Environ 210.000 salariés ont manifesté aujourd’hui à travers l’Allemagne contre la précarité au travail, selon le syndicat de l’industrie IG Metall, organisateur de cette journée d’action.

« En cette période de croissance, nous nous élevons contre la dégradation des conditions de travail en raison du recours massif au travail intérimaire et aux emplois précaires », a déclaré à Brunswick Berhold Huber, président du syndicat, selon un communiqué.

« Nous voulons envoyer un signal aux employeurs et responsables politiques: il faut arrêter cette course au dumping au détriment de l’humain », a ajouté M. Huber, selon qui c’est aussi la capacité d’innovation du pays qui en pâtira au final.
source: Figaro

Jocelyne, femme de ménage, et ses six employeurs

Elle a 47 balais, deux blouses et des bras d’acier. Dès 6 h, Jocelyne Combis frotte, astique et aspire le mobilier et les sols chez des particuliers et dans des entreprises. À pied, en bus, elle court d’adresse en adresse depuis cinq ans. Journée type d’un solide agent d’entretien… Lire la suite

A Orthez, Christophe et Delphine dorment dans une voiture

Depuis cet été, Christophe et son amie Delphine vivent dans une voiture, non loin de la Moutète. Alors que l’hiver est là, tous deux aimeraient qu’enfin soit trouvée une solution.

En ce moment, Christophe Muller, 41 ans, dort seul. Son amie Delphine Fouchet, 35 ans, est en effet entrée à l’hôpital lundi pour des soins. Elle sera de retour dans quelques jours. Tous deux pourront alors se tenir de nouveau chaud, dans la voiture qui les abrite, une vieille R19 blanche sans pare-brise, délabrée, stationnée rue du Grec, la petite voie qui relie la Moutète à la rue Guanille. Cela fait déjà quelque temps qu’ils sont là. « Depuis les fêtes d’Orthez » confirme Christophe, originaire d’Aubervilliers, arrivé dans la région il y a une quinzaine d’années. Soit quatre mois à loger dans une voiture qui n’est pas à eux et dont le pare-brise a éclaté récemment sous les pierres de quelques jeunes noctambules.

Lire la suite La République des Pyrénées

Décès de Claire Villiers, cofondatrice du mouvement de chômeurs AC!

La cofondatrice d' »AC! Agir ensemble contre le chômage », Claire Villiers, ancienne vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France (2004-2010), est décédée vendredi d’un cancer à 59 ans, selon des communiqués diffusés par AC!, Solidaires et le SNU-FSU de Pôle emploi. Lire la suite

« Je déteste la commisération et l’exotisme social dans lesquels vont se vautrer ceux qui liront tous ces témoignages »

A lire, cet article du Monde, « Vivre avec le Simc demande beaucoup de débrouille »

Il y a longtemps que je ne regarde plus ma fiche de paie. Je la laisse dans son enveloppe et la range avec les autres. Elles s’accumulent dans un tiroir de la cuisine. Inévitablement, je sais qu’elle affichera le même salaire que le mois précédent : 1 055 euros.

Je déteste par avance la commisération et l’exotisme social dans lesquels vont se vautrer ceux qui liront tous ces témoignages. Mais il faut bien parler ; il faut dire cette expérience. Pour les journalistes, ce n’est qu’un marronnier qui annonce l’hiver. Pour moi, c’est une forme de vie. Et c’est la mienne.

Je suis caissière dans un hypermarché de province. J’ai 35 ans. Mon hypermarché fait en moyenne plus d’un million de chiffre d’affaires par jour. Dès le 7 du mois, je suis à découvert. Une fois que j’ai payé l’assurance de la voiture, l’essence, une petite complémentaire santé, le loyer de mon 25 m², l’assurance de ce logement, l’électricité et l’abonnement portable-Internet, je n’ai quasiment plus rien. Il faut manger aussi.

Seuls ceux qui connaissent cette forme de vie peuvent comprendre l’expérience de l’arbitrage inlassable et du calcul permanent. Je ne connais plus (mais les ai-je déjà connus ?) les petits excès – un livre, un cinoche, un restau, une fringue de marque – que l’on s’offre de temps en temps, en souriant, « parce qu’il faut bien se faire plaisir et qu’on n’a qu’une vie ». J’accepte cette vie ordonnée et triste. Je crois que je ne crois plus en la justice.

  • Nous sommes heureux car nous sommes ensemble, par Audrey C.

Je suis maman solo de deux enfants. Je vis au smic depuis cinq ans. J’ai privilégié le confort de l’habitation. Je vis dans une maison avec trois chambres et un jardin, en location. Avec un loyer élevé et des charges qui le sont aussi, les loisirs sont restreints. On sort très peu les week-ends. Je n ‘ai pas le droit aux aides sociales car il faut toucher moins que le smic. Dès qu’il y a des problèmes de voiture ou des grosses factures qui arrivent, c’est dur. J’ai un prêt de consommation et je puise trop souvent dedans. Pour les courses, j’arrive à dépenser moins grâce au hard discount mais pour le reste (mutuelle, assurances, électricité, essence…), c’est dur de pouvoir tout payer avec si peu.

Pour vêtir mes enfants, j’achète des vêtements d’occasion grâce aux vide-greniers ou sur Internet, via des petites annonces. Pareil pour les meubles, l’électroménager. Des amis nous font des dons. Pour Noël, j’ai pris des jouets d’occasion. Les vacances, mes enfants ne connaissent pas. Malgré toutes ces difficultés financières, ils sont heureux car nous sommes ensemble, nous avons chacun une bonne santé et il y a beaucoup d’amour qui fait que l’on se sent plus riche humainement. Mais quand je me retrouve seule dans ma chambre, je me mets à pleurer en pensant à notre vie de misère et comment s’en sortir afin que leur avenir soit meilleur.

La précarité gagne du terrain

De plus en plus de pauvres, souvent jeunes, étranglés par des fins de mois difficiles. C’est le nouveau visage de la précarité qui se dessine en France, selon le rapport annuel du Secours catholique rendu public mardi. Une année 2009 marquée par la crise économique qui est venue encore un peu plus fragiliser certaines catégories de la population.

Les chiffres. En 2009 et pour la seconde année consécutive, le nombre de personnes accueillies par le Secours catholique est repartie à la hausse pour atteindre les 1,48 million de personnes, soit 80.000 de plus qu’en 2008. Dans 94% des cas, les personnes aidées vivent sous le seuil de pauvreté, établi à 950 euros par mois. La pauvreté en France touche aussi de plus en plus de jeunes : 11% ont moins de 25 ans, la moitié à moins de 40 ans.

(source: Europe 1)

Education : Xavier Darcos invente la fonction publique des précaires

Un contrat aidé est un contrat de travail dérogatoire au droit commun, pour lequel l’employeur bénéficie d’aides, qui peuvent prendre la forme de subventions à l’embauche, d’exonérations de certaines cotisations sociales, d’aides à la formation. Le principe général est de diminuer, par des aides directes ou indirectes, les coûts d’embauche et/ou de formation pour l’employeur. Ces emplois aidés sont, en général, accessibles prioritairement à des « publics cibles », telles les personnes « en difficulté sur le marché du travail » ou les jeunes. Ils relèvent du secteur marchand (c’est le cas par exemple des contrats « initiative emploi ») ou du secteur non marchand (par exemple contrats « emploi-solidarité »). Dans le second cas, ils sont le plus souvent conclus par des associations, des collectivités territoriales ou des entreprises publiques … / … Les personnes « en difficulté sur le marché du travail » sont : les demandeurs d’emploi de longue ou de très longue durée (par exemple les personnes ayant 12 mois de chômage dans les 18 mois précédents, ou 24 mois dans les 36 mois précédents), les bénéficiaires de minima sociaux tels que l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou le RMI, les personnes handicapées, les personnes de plus de 50 ans au chômage depuis plus de 3 mois ou en congé (ou convention) de conversion, les jeunes sans aucune qualification

Lire tout l’article chez Slovar

Le 9ème Salon Emmaüs

120 groupes Emmaüs de France et d’Europe se mobilisent pour organiser le 9ème Salon Emmaüs en faveur de la Solidarité Internationale, dimanche 22 juin 2008.  Cette année les bénéfices iront à des actions menées autour de l’accès à trois droits fondamentaux que sont le logement, l’éducation, la santé. Ils financeront notamment la mutuelle Santé en Afrique et la mutuelle éducation en Amérique Latine.

Chiner Solidaire !
Tout en permettant d’acheter « utile » ou « ludique », ce Salon privilégie la rencontre entre les visiteurs et les acteurs du Mouvement Emmaüs. C’est en effet Le grand rendez-vous annuel des compagnons, amis, bénévoles et salariés d’Emmaüs, leur unique et formidable rassemblement qu’ils préparent depuis de nombreux mois. Ils proposeront ainsi le meilleur de leur récupération, cette activité qui fait vivre de leur travail des milliers de personnes en difficultés, accueillies chez Emmaüs.

source: Emmaüs